Affichage des articles dont le libellé est mon jardin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est mon jardin. Afficher tous les articles

lundi 3 septembre 2018

La vie secrète des arbres

Résumé

Que savons-nous des arbres ? Les citadins regardent les arbres comme des " robots biologiques " conçus pour produire de l'oxygène et de bois.
Forestier, Peter Wohlleben a ravi ses lecteurs avec des informations attestées par les biologistes depuis des années, notamment le fait que les arbres sont des êtres sociaux.
Ils peuvent compter, apprendre et à mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades.
Ils avertissent d'un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignon appelé ironiquement « Bois Wide Web ». Pour des raisons inconnues, ils gardent les anciennes souches de compagnons abattus vivants depuis des siècles en les nourrissant avec une solution de sucre par leurs racines.
Une merveille de pédagogie pour tous les publics
« Le langage scientifique supprime l'émotion, et les gens ne comprennent plus rien. J'utilise un langage humain.
Quand j'écris que " les arbres allaitent leurs enfants, tout le monde sait tout de suite ce que je veux dire " », explique l'auteur. La critique allemande a salué unanimement ce tour de force littéraire et la manière dont l'ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature.
Après avoir étudié les arbres à l'université, Peter Wohlleben a commencé à travailler pour l'administration forestière d'Etat. En tant que jeune forestier, il était responsable d'un bois de 3,000 hectares à une heure de Cologne. Il a abattu des arbres centenaires et pulvérisé des hectares avec des insecticides. Mais il ne se sentait pas bien. Wohlleben a commencé à étudier des approches alternatives à l'exploitation forestière intensive, Après une décennie de lutte, il a introduit des chevaux, éliminé les insecticides et a commencé à expérimenter une autre manière d'exploiter la forêt en laissant pousser les bois de manière sauvage. En deux ans, la forêt est devenue rentable, notamment grâce à l'élimination des machines et des produits chimiques coûteux..

vendredi 26 janvier 2018

Un "grand cru" 2018 : la Marne !


Coucou mes amis et très Belle Année à tous,

A peine a-t-on fini de tirer les rois que déjà, une ambiance "quasi" printanière s'est franchement installée sur la France. Des températures avoisinant les 10° le matin, 15° l'après-midi, voir plus dans le sud...Les roses de Noël sont en fleur, soit, mais les crocus également. Quant au groseillier à fleurs, 
l'éclosion de ses grappes arrive est pour ces jours-ci.. En octobre dernier, nous avions du lilas, forcément, il y a un truc qui cloche ! Et le pélargonium, pourtant stocké dans le garage, n'a pas compris que nous étions en hiver !

Aujourd'hui, il n'a pas plu. J'ai donc profiter de cette météo clémente pour faire le tour du village, et voir jusqu'où la Marne s'était invitée !

Ces photos ont été prises le 12 janvier
Vue de ma fenêtre, la Marne s'arrête normalement juste après les arbres, vous avez bien compris...



 Remarquez l'église à gauche, en haut
Au dessus et en dessous, le camping, le passage goudronné est encore accessible



Ci-après, photos prises ce jour, donc 2 semaines après...
 Bienvenue chez moi...
 Vue à droite, en sortant
 Vue à gauche

 Voyez vous aujourd'hui l'église en haut à gauche ?



 Le terrain de pétanque et son local au fond
 L'entrée du camping, impossible d'y accéder aujourd'hui
 Les biquettes de Patricia...et Chonchon
Chevaux et ânes ont été évacués, un agriculteur du village les a pris en pension

 Le camping vu du pont...c'est presque beau


 Ci-dessous, la ruelle des vieux moulins, le panneau bleu désigne le chemin, et la Marne s'arrête "normalement" derrière les arbres

 


dimanche 30 juillet 2017

Démasquée !

Eureka, j'ai trouvé...enfin, on m'a aidé à trouver....à vrai dire, "on" a trouvé pour moi.

"ON" c'est Madeleine LAFLEUR (elle porte joliment sont patronyme), habitante de Ussy et adhérente de l'ASU qui est venue me rendre visite. Nous avons visité le jardin et...comme Madeleine avait l'air calé côté végétaux, je lui ai donné un pot de la plante mystère. Nous l'avons goutée ensemble. Un goût métallique.

Moins de 24 heures plus tard, Madeleine m'appelait pour me communiquer son nom...et elle a dit vrai. Je tiens à souligner que cette charmante septuagénaire, n'a pas internet.


La rue est une plante condimentaire dont jardiniers et cuisiniers se méfient : sous le soleil, sa sève peut être irritante pour la peau, son arôme est puissant et sa saveur amère. Pourtant, en petites quantités dans les salades et installée judicieusement dans le jardin, la rue sait se faire apprécier des papilles et des yeux !

Ruta graveolens : la belle « fétide »

Rue officinaleLa rue officinale, connue également sous le nom de rue fétide ou d'herbe de grâce, est une plante herbacée dont les longues tiges se lignifient avec le temps, pour former, à l'âge adulte, un arbrisseau au port dressé et en boule, pouvant atteindre 80 cm de hauteur. Les feuilles vert-bleuté très découpées et légèrement charnues forment de nombreux petits lobes à l'arôme puissant, dont certains le qualifieront de musqué, piquant, voire... fétide !
Du mois de juin au mois de septembre, les nombreuses petites fleurs jaunes regroupées en bouquets s'épanouissent à l'extrémité des tiges. L'ensemble forme une plante fort agréable à contempler ; la variété 'Variegata' offre un feuillage tacheté de blanc tandis que celui de la variété 'Jackman's blue' est davantage bleuté. À planter au potager, mais également dans les massifs ou les bordures !

La mal-aimée
La rue était autrefois utilisée pour ses propriétés abortives : voilà une mauvaise image dont il est dur de se débarrasser !