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mercredi 5 décembre 2018

En savoir plus sur les labels...très intéressant

Difficile d’y voir clair parmi la profusion de labels qui s’affichent sur les produits. Certains reflètent une vraie qualité de produit, mais d’autres relèvent purement du marketing. Voici un décryptage des principaux labels

Les labels officiels


Label Rouge

  • Le produit présente un niveau de qualité supérieure à la moyenne de la catégorie du fait de ses conditions de production et de fabrication.
  • Chaque catégorie de produits doit respecter un cahier des charges spécifiques. Par exemple, pour les poules et oeufs, les poules doivent obligatoirement avoir accès à l’air libre quand elles le souhaitent, et l’alimentation ne doit pas être composée de matières animales ainsi que d’additifs.
Notre avis
Il garantit une vraie qualité gustative et des conditions de production supérieures. Mais il ne garantit pas une meilleure qualité nutritionnelle. Par ailleurs, pour certains produits comme le foie gras, le cahier des charges est relativement souple et peut-être obtenu pour des produits de qualité médiocre.

AOC (Appellation d’origine contrôlée)

  • Toutes les étapes (production, transformation, élaboration) sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une aire géographique déterminée, qui donne ses caractéristiques au produit.
  • Ce label est aujourd’hui uniquement utilisé pour les vins, cidres et eaux-de-vie : Côtes de Bordeaux, Petit-Chablis, pommeau de Bretagne, etc.
Notre avis
Il permet de garantir un lien entre un produit réputé et son terroir d’origine. Mais cela ne garantit pas forcément que le produit soit meilleur nutritionnellement.

AOP (Appellation d’origine protégée)

  • L’AOP est l’équivalent européen de l’AOC.
  • Depuis 2012, les produits AOC doivent porter la mention AOP uniquement (à l’exception des vins, cidres et eaux de vie).
  • Il permet de protéger les produits de terroir des imitations et contrefaçons : camembert de Normandie, pommes du Limousin, piment d’Espelette, etc.
Notre avis
Tout comme l’AOC, c’est un label fiable permettant de valoriser le savoir-faire local et de protéger les produits contre l’usurpation des appellations.

IGP (Indication géographique protégée)

  • Moins exigeant que l’AOP, il atteste d’un lien au territoire (sel de Guérande, miel de Provence, emmental de Savoie, etc.).
  • Au moins une étape parmi la production, la transformation ou l’élaboration du produit doit avoir lieu dans l’aire géographique délimitée. Toutes les phases d’élaboration ne sont donc pas obligatoirement réalisées dans l’aire géographique en question.
Notre avis
Privilégiez l’AOP qui impose que toutes les étapes de fabrication aient été réalisées dans l’aire géographique.

STG (Spécialité traditionnelle garantie)

  • Valorise la composition traditionnelle d’un produit ou un mode de production traditionnel, sans nécessairement de lien avec une origine géographique.
  • Ce label consacre donc une recette, quel que soit son lieu de fabrication. Exemple : mozzarella, jambon Serrano, moules de Bouchot, etc.
Notre avis
Ce label valide uniquement une recette traditionnelle ou un mode de production, mais ne dit rien sur l’origine géographique. Ainsi, un jambon Serrano labellisé STG peut très bien avoir été fabriqué à l’autre bout du monde.

Le label Bleu-Blanc-Coeur


Bleu-Blanc-Coeur

  • L’association Bleu-Blanc-Coeur a pour objectif de lutter contre les maladies de civilisation (cancer, diabète, obésité, alzheimer, etc.) en améliorant l’alimentation des animaux afin de garantir des produits de meilleure qualité nutritionnelle.
  • Pour cela, elle réintroduit les graines de lin, l’herbe et la luzerne (riches en Oméga 3) dans l’alimentation du bétail. L’objectif : produire du lait, des œufs et de la viande plus riches en Oméga 3 donc meilleurs pour la santé. En effet, si les Oméga 3 et Oméga 6 sont des acides gras essentiels à notre corps, nous consommons aujourd’hui trop d’Oméga-6 par rapport aux Oméga-3 (voir notre article sur les lipides).
  • La démarche est soutenue par les experts de l’Etat et le monde scientifique.
Notre avis
C’est un très bon label, malheureusement pas assez connu. Il garantit un meilleur équilibre Oméga 3 / Oméga 6, et donc des produits de meilleure qualité nutritionnelle. Par ailleurs, les animaux recevant une alimentation plus riche en Oméga 3 sont en meilleure santé et nécessitent moins de médicaments et d’antibiotiques, ce qui là encore est bénéfique pour la santé.

Les labels Bio


AB (Agriculture Biologique) et Eurofeuille (Bio Européen)

  • Depuis 2010, le label bio français repose sur les mêmes exigences que le label bio européen. Seul le label européen est obligatoire : le label français continue d’être affiché uniquement parce qu’il est plus connu des consommateurs. Avant 2010, le label AB reposait sur des conditions plus strictes : ses critères ont malheureusement été assouplis avec la nouvelle réglementation européenne de 2010.
  • Ces labels garantissent que les cultures se font sans pesticides chimiques ni traitements chimiques avant et après récolte. Les animaux sont nourris d’une alimentation sans pesticides. Cependant, un produit transformé bio peut contenir jusqu’à 5% d’ingrédients non bio.
  • Les OGM sont interdits mais un seuil fortuit pouvant aller jusqu’à 0,9% est toléré.
  • Dans les élevages, les traitements hormonaux sont interdits et le recours aux antibiotiques est limité : les poules pondeuses ne peuvent recevoir que 3 traitements antibiotiques par an par exemple.
  • Depuis 2010, le nouveau règlement autorise les exploitations à produire à la fois du bio et du non-bio.
Notre avis
Le label bio est une bonne garantie, mais il est dommage que les conditions du label AB se soient assouplies et que ce label ne garantisse désormais rien de plus que le label européen. Par ailleurs, ces labels n’apportent pas de garantie sur la qualité nutritionnelle.

Bio Cohérence

  • Ce label a été créé en 2010 afin de conserver les conditions plus strictes de l’ancien label AB, qui ont été assouplies avec la nouvelle réglementation européenne.
  • Il garantit 100% d’ingrédients bio dans les produits transformés, un seuil maximal de contamination d’OGM de 0,1% dans les produits transformés et la non-coexistence de cultures bio/non-bio.
  • L’origine des ingrédients doit être française (sauf si l’ingrédient n’existe pas en France) et 100% de la fabrication des produits doit se faire en France. Ce label permet ainsi de conserver le lien au territoire qui a été perdu avec l’harmonisation européenne.
Notre avis
Il s’agit d’un excellent label qui garantit un niveau d’exigence supérieur au label européen. Dommage qu’il soit peu répandu.

Demeter

  • Il s’inspire de l’agriculture biodynamique, qui considère qu’il faut prendre soin des sols pour obtenir des aliments de qualité. La biodynamie prend en compte le mouvement des astres pour établir les calendriers de plantation.
  • L’utilisation de produits chimiques est bannie. Les sols sont préparés et nourris avec des mélanges naturels biodynamiques (bouse de corne, silice de corne, compost de bouse, etc.).
  • La taille des exploitations est limitée, et le respect du bien-être animal est central (80% de l’alimentation issue de la ferme, reproduction naturelle, écornage interdit, etc.).
Notre avis
Ce label est également très intéressant : plus exigeant que le label bio européen, il respecte un certain nombre de principes supplémentaires.

Nature & Progrès

  • Ce label historique date de 1971. Contrairement aux autres labels bio ci-dessous, il n’exige pas que les produits aient obtenu le label bio européen. Il est cependant plus exigeant que le label européen.
  • Aucune trace d’OGM n’est tolérée, l’utilisation de l’huile de palme est interdite, les fermes doivent être 100% bio et ne peuvent donc pas mixer des cultures bio et non-bio, la taille des fermes est limitée.
Notre avis
Tout comme les 2 labels précédents, il va au-delà des critères européens sur plusieurs points, et est donc un label bio de qualité.

Les labels marketing


Elu produit de l’année

  • Un jury de 10 000 consommateurs élit les produits de l’année selon 3 critères : innovation perçue, attractivité et satisfaction. Les échantillons sont envoyés aux consommateurs qui répondent à un questionnaire, mais rien ne permet d’affirmer qu’ils les ont réellement goûtés. Le produit est également testé ensuite en situation réelle auprès de 120 familles.
  • Seules les entreprises ayant payé peuvent concourir.
Notre avis
Sans intérêt, c’est uniquement un outil de communication pour les marques qui ne garantit en rien la qualité des produits

Reconnu Saveur de l’année

  • Un jury de 120 consommateurs goûte des produits et évalue leur qualité gustative.
  • Tout comme le label précédent, les marques paient pour figurer dans la sélection.
Notre avis
C’est là encore surtout un outil de communication à destination des marques. Il permet uniquement de valider que le produit a plu gustativement à un jury de consommateurs.

Les labels sur la provenance


Viandes de France

  • La viande doit être issue d’animaux nés, élevés, abattus, découpés et transformés en France.
  • Le label garantit aussi un mode de production respectueux de l’environnement et du bien-être animal, des normes sanitaires strictes, et une traçabilité totale.
  • Ce label se décline à travers 10 logos selon le type de viande : Le Porc Français, Viande Bovine Française, Volaille Française, etc.
Notre avis
Ce label garantit bien l’origine française de la viande. En revanche, il ne garantit pas la qualité intrinsèque de la viande (il n’y a pas d’exigence sur l’alimentation des animaux).

Origine France Garantie

  • Ce label qui date de 2011 repose sur 2 critères principaux. Le premier critère exige qu’au moins 50% du prix de revient unitaire doit être acquis en France. Cela signifie que la moitié des coûts liés à la production et à la R&D, jusqu’à la sortie d’usine ou d’atelier, doit doivent être liés à une activité domestique. En revanche, cela ne comprend pas les coûts de commercialisation et de marketing.
  • Par ailleurs, le produit doit “prendre ses caractéristiques essentielles en France”. Toutes les étapes de fabrication n’ont pas forcément lieu en France : seules les étapes où le produit a pris sa forme distinctive doivent avoir eu lieu en France. Par exemple, pour un produit naturel, l’extraction ou la récolte doit avoir eu lieu en France. Pour un produit transformé, la préparation et le conditionnement doivent avoir eu lieu en France, et l’ingrédient principal doit être d’origine France.
Notre avis
C’est une bonne garantie sur l’origine France des produits. Cela ne signifie pas pour autant que l’ensemble de la fabrication a eu lieu en France, ni que 100% des ingrédients sont français pour les produits transformés.

Pavillon France

  • Les produits estampillés doivent avoir été pêchés par un bateau battant pavillon français. La mer dans laquelle les poissons ont été pêchés doit être indiquée.
  • Ce label a aussi pour objectif de valoriser une pêche plus durable en limitant la capture de certaines espèces et en réintroduisant la notion de saisonnalité.
Notre avis 
Cel label permet de valoriser la pêche française. Il pourrait cependant aller plus loin pour lutter contre la surpêche et valoriser une pêche plus responsable.

Les labels équitables et environnementaux


Fairtrade Max Haavelar

  • Le produit a été acheté à un prix garantissant aux producteurs du Sud une autonomie suffisante. Le produit doit par ailleurs avoir été réalisé dans des conditions respectueuses des droits de l’homme.
  • Ce label assure également des garanties environnementales : interdiction des OGM, usage raisonné des pesticides, gestion durable du sol et de l’eau, etc.
Notre avis 
Si l’initiative initiale est bonne, ce label présente aujourd’hui plusieurs limites. Tout d’abord, un prix d’achat unique est déterminé par produit et appliqué de la même manière à des pays qui n’ont pas le même niveau de vie. Par ailleurs, le label s’est ouvert aux grands groupes. Ainsi, des groupes comme Carrefour ou Auchan proposent des produits labellisés qui viennent concurrencer des marques spécialisées comme Alter Eco ou Ethiquable, qui imposent des conditions plus strictes. Cette ouverture à la grande distribution a altéré le sens initial de la démarche : il est par exemple possible de boire un café Max Haavelar chez Mac Donald’s, pourtant connu pour ses pratiques sociales controversées.

Pêche Durable MSC

  • Il interdit les techniques de pêche destructives comme la dynamite ou l’utilisation de poison. Les pêcheries certifiées doivent assurer la pérennité des stocks de poisson dans leurs zones de pêche et réduire l’impact de leurs activités sur le milieu marin.
Notre avis 
Ce label fait l’objet de polémiques : des pêcheries controversées pêchant des espèces surexploitées ont ainsi été certifiées. L’organisation WWF, qui a cofondé le MSC en 1997, a elle-même critiqué les pratiques du MSC.

Rainforest Alliance

  • L’objectif initial de ce label vise à sauver la forêt tropicale et l’extinction des espèces causée par la déforestation. Il garantit ainsi une production agricole respectueuse de la diversité. Par exemple, la destruction de la forêt tropicale et la chasse des animaux sauvages sont prohibées, les déchets ne doivent pas être rejetés dans les réseaux hydroliques naturels, un certain nombre de susbstances chimiques sont interdites.
  • Le label impose aussi des critères sociaux obligatoires, mais moins stricts que ceux du commerce équitable. Par exemple, il n’y a pas de prix d’achat minimum garanti.
Notre avis
Comme MSC, l’ONG est régulièrement critiquée. La certification de masse qu’elle exerce rend les contrôles des plantations difficiles pour s’assurer du respect des critères : des études ont ainsi conclu que les critères de certification ne sont pas toujours respectés. Les grandes entreprises se sont pas ailleurs emparé du logo : elles vendent ainsi des produits Rainforest Alliance, parfois à des prix très bas, ce qui permet difficilement de garantir une juste rémunération des producteurs.
Si vous voulez en savoir plus sur la façon dont on peut concilier nutrition et environnement, vous pouvez consulter l’article d’Anthony Berthou : http://www.sante-et-nutrition.com/nutrition-environnement/

lundi 10 septembre 2018

Le Professeur Henri JOYEUX

Le Professeur Joyeux de la Faculté de Médecine de l’Université de Montpellier (Pr. honoraire), Chirurgien Cancérologue & Conférencier, s’engage au service de votre santé par ses messages de prévention des cancers: nutrition & comportements de santé.


Des révélations inquiètantes !

Professeur JOYEUX explication (simple) sur le lait de vache (= poison pour l'homme)

Professeur Joyeux contre l'industrie agro-alimentaire



https://professeur-joyeux.com/

mardi 30 janvier 2018

Les différences sucre et alternatives

Sucre blanc et sucre roux, petit rappel

Sucre blanc raffiné : le sucre blanc est le produit d’un processus industriel supprimant tous les nutriments essentiels présents dans la betterave. Le sucre raffiné passe rapidement dans le sang, ce qui provoque un pic de glycémie. Le pancréas doit alors réguler cette dernière grâce à l'insuline et faire chuter la glycémie. Cette chute provoque irritabilité, fatigue et besoin de reconsommer des aliments sucrés, d'où le fort pouvoir addictif du sucre.
Sucre roux : Généralement, ce sucre est issu du broyage puis nettoyage du sucre de canne. Ce sucre est ensuite purifié mais beaucoup moins que son cousin blanc qui ne contient généralement plus du tout de nutriments. C’est pour cela que le sucre roux (parfois appelé sucre brun) possède quelques valeurs nutritionnelles et un index glycémique légèrement moins élevé (70). Cependant attention : beaucoup de sucres roux du commerce sont en fait du sucre blanc coloré et ne sont parfois même pas issus de la canne à sucre, alors lisez bien les étiquettes !

Les meilleurs sucres pour la santé sont d'origine naturelle

Sucre de coco biologique : c'est l’édulcorant préféré des adeptes de la cuisine, car il s’accommode parfaitement à la cuisson. Malgré son goût caramélisé, son indice glycémique est seulement de 35 et il remplace facilement le sucre dans les recettes de desserts (1 dose de sucre de coco pour 1 dose de sucre raffiné). Il est également riche en minéraux, ce qui le rend nutritionnellement supérieur au sucre de canne par exemple. C’est l’alternative la plus utilisée par les pratiquants du régime paléo.
Xylitol : (ou sucre de bouleau) : le xylitol est un substitut naturel, mais présente l’avantage d’être bien plus sain que le sorbitol. Le xylitol estampillé Force Ultra Nature est issu d’extraits d’écorce de bouleau et a l’apparence du sucre en poudre blanc raffiné. Non seulement son faible index glycémique de 7 le rend consommable par les diabétiques, mais il est en plus le meilleur allié des personnes présentant des problèmes bucco-dentaires, car il prévient l’apparition de caries et permet de reminéraliser les dents cariées. Deux fois moins calorique que le sucre, il est également recommandé dans le cadre d'un régime hypocalorique.
Poudre de yacon : Le yacon est une racine récoltée au Pérou. Avec un indice glycémique de 1, la poudre de yacon monte en puissance comme l’édulcorant sain qui contient en plus des prébiotiques très bons pour l’organisme. On trouve plus difficilement cette poudre dans le commerce que d’autres édulcorants, mais elle est parfaite comme alternative au sucre à mettre dans vos boissons chaudes par exemple.

Eau de coco en poudre :
c’est tout simplement de l’eau de coco qui a été déshydratée, puis réduite en poudre. Elle n’a pas un fort pouvoir sucrant car son index glycémique est seulement de 3, mais elle peut aider les personnes addictes au sucre à se sevrer sans totalement supprimer leur consommation d’aliments sucrés. Source d’électrolytes, elle est le meilleur allié des sportifs pour rester hydraté et sa teneur en potassium en fait une alternative au sucre supérieure par son apport nutritionnel.

Lucuma :
Le Lucuma est un fruit exotique possédant un faible index glycémique (seulement 4). Le pouvoir sucrant est 2 fois moindre que le sucre raffiné mais son goût comparable à celui du sirop d’érable en fait un atout de choix pour remplacer le sucre dans les recettes culinaires (en utilisant 2 doses de lucuma pour 1 dose de sucre ordinaire). Le lucuma est également une source de fibres, de bêta-carotènes, de vitamines C et B, et de minéraux tels que le calcium, le phosphore, et le fer. En plus de remplacer le sucre, il présente l'avantage d'être antioxydant.

Stevia :
La Stevia est issue d’une plante qui pousse en Amérique du Sud. Sa feuille contient une substance dont le pouvoir sucrant est environ 300 fois plus élevé que celui du sucre. Disponible sous forme de poudre blanche ou de liquide, la stévia est non calorique, plus douce que le sucre, et n'a pratiquement aucun impact sur la glycémie. Elle est tellement concentrée que vous pouvez simplement utiliser une pincée pour adoucir vos aliments ou vos boissons. En revanche, elle n’est pas recommandée pour la cuisson. L’index glycémique de la stevia est de zéro, ce qui lui permet d’être consommée par les personnes diabétiques, mais sa saveur très particulière assez éloignée de celle du sucre n'est pas du goût de tout le monde.

Les substituts de sucre et édulcorants à consommer avec modération

Tous les sucres ne se valent pas : on trouve ces édulcorants plus facilement dans le commerce, mais ces faux sucres sont parfois sujets à controverse, il vaut donc mieux les consommer de façon exceptionnelle et en petite quantité, ou alors les bannir pour certains, surtout si vous êtes sujets aux problèmes de digestions et aux maladies chroniques. Certains sont particulièrement intéressants car ils possèdent un index glycémique bas.

Fructose
: C'est une forme de sucre qui se trouve naturellement dans les fruits, et il n'est pas néfaste consommé en petite quantité. Mais si vous en ingérez trop, il ne peut être métabolisé par le foie et transformé en graisse, car la plupart des cellules ne peuvent pas l'utiliser. Son index glycémique est de 25 et on le trouve généralement sous forme de morceaux, mélangés à d'autres édulcorants.

Agave : Depuis quelques années, le sirop d’agave est le chouchou des alternatives au sucre, mais les industriels qui l’exploitent et le vendent ajoutent souvent des produits chimiques mauvais pour l’organisme. Il est très élevé en fructose (voir ci-dessus) et doit être consommé modérément, idéalement une légère pointe dans votre thé ou votre café. Son index glycémique est de 55, ce qui est relativement élevé.

Erythritol, Maltitol, Sorbitol
: Ces substituts sont des formes d’alcools de sucre à faible indice glycémique. Ils sont habituellement fabriqués à partir de fécule de maïs et sont modifiés chimiquement de sorte qu'ils ne soient pas bien absorbés par l’organisme, mais cela a pour conséquence des désagréments gastriques chez certaines personnes. Il est par conséquent préférable de les consommer avec modération, d'autant plus que leur goût chimique n'est pas apprécié de tous.

Sucralose : Le sucralose est un édulcorant artificiel intense. En plus d'être lié à d’éventuels problèmes intestinaux, à la prise de poids, aux problèmes métaboliques et à l'insuline élevée, le sucralose se décompose lorsqu'il est chauffé et peut interagir avec d'autres ingrédients de cuisson, formant d'éventuelles substances toxiques. Ce qui est fort dommage car son index glycémique est de zéro. À utiliser occasionnellement, mais à petites doses.

Aspartame (ou aspartam) : Cette molécule chimique est désormais reconnue comme responsable de nombreux problèmes de santé malgré l'avantage que représente son absence de calories et son index glycémique nul. Non seulement ce substitut n’est pas naturel, mais il est encore beaucoup utilisé par les industriels afin de vendre des produits dits "light". Il est recommandé d'éviter d'en consommer.


Comme vous pouvez le constater, il existe bon nombre d'alternatives au sucre raffiné, que ce soit sous forme d'édulcorant industriel ou sous forme de poudres issues des végétaux. Vous l'aurez compris, les alternatives naturelles permettent en plus d'apporter à l'organisme vitamines, enzymes et oligo-éléments ; alors pourquoi s'en passer ?

dimanche 3 septembre 2017

Cèpes et bolets



 Bolets rudes des charmes en grande partie...et quelques cèpes d'été ou bolet réticulé (chapeau retourné en bas sur l'image ci-dessus), j'ai cru au cèpe de Bordeaux mais il n'était pas aussi gouteux.

 Bolets subtomenteux (valeur culinaire médiocre)

  Et bien, c'est un champignon à lamelles ! Pas un bolet !

Bolets rude des chênes

mercredi 30 novembre 2016

INGREDIENT MAGIQUE: LES GRAINES DE CHIA

La salvia hispanica -son petit nom latin- est une plante d’Amérique centrale de la famille des sauges (lointaine cousine, donc, de celle dont on fait notre tisane). Physiquement proche du pavot, elle se rapproche de la graine de lin côté goût. C’est-à-dire qu’elle n’en a presque aucun.
Ah… une dernière chose : vu que ce mot vient d’une langue amérindienne, on le prononce un peu comme on le sent. Personnellement, on préfère “kia” à “chia”, qui évoque le passé simple d’un verbe peu élégant.

Pourquoi c’est la nouvelle mascotte? Parce qu’elle a une composition presque trop belle pour être vraie! Très riche en fibres (38g aux 100g – rappel: on est censé consommer environ 30g de fibres par jour!), en oméga-3 **(ces bons acides gras représentent près de 70% des lipides contenus dans la graine), en phosphore, en calcium (ah oui, parce qu’on avait oublié de vous dire: il n’y a pas que dans les produits laitiers qu’on trouve du calcium ) et en polyphénols antioxydants… c’est la power food par excellence.

C’est quoi le loup? Il n’y en a pas! Comme tous les ingrédients très riches en fibres, il faut consommer les graines de chia avec modération. Mais vu leur texture et leur forme, on est davantage tenté d’en saupoudrer une cuiller à café sur une salade ou d’en verser la même dose dans un smoothie que d’en avaler des sachets entiers… Dernier avantage du chia: contrairement aux graines de lin, qu’il vaut mieux laisser tremper pour optimiser leur digestion, on peut consommer le chia comme on veut, entier, moulu, sec ou humidifié.

**Au cours des 10 dernières années, on a découvert plusieurs vertus aux oméga-3, dont celle de prévenir certaines maladies cardiovasculaires. Aussi, on reconnaît de plus en plus leurs bienfaits sur la clientèle sportive s’adonnant à des entraînements de haute intensité.

En effet, les oméga-3 ont des propriétés anti-inflammatoires dont on peut tirer profit lors de longues périodes d’entraînement, car elles favoriseraient grandement la récupération.

Si on apprécie peu le poisson, on se prive d’une excellente source de ces gras essentiels, et on doit donc se tourner vers des aliments du règne végétal. On parle depuis longtemps de la graine de lin et de sa teneur élevée en acides gras essentiels oméga-3. Voici que la compétition s’accroît avec deux nouvelles arrivées, la graine de chia et la graine de chanvre. Faisons le point sur ces trois aliments.

Commençons par évaluer leur valeur nutritive. Le tableau suivant les compare à portion égale (15ml [1c. à table]).

Les graines de lin et de chia sont très similaires sur le plan du contenu en protéines et en oméga-3, les secondes contenant toutefois plus de fibres que les premières. Celles-ci doivent, par ailleurs, être moulues afin d’assurer l’absorption des oméga-3, leurs fibres irritant davantage les intestins.

La graine de chanvre se compare peu aux deux autres graines. Sa teneur en oméga-3 et en fibres est moindre, mais son contenu protéique est nettement supérieur. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on commence à vanter les mérites de la protéine de chanvre, une solution de rechange aux autres protéines qui élargit la gamme les possibilités offertes aux sportifs végétariens.

La dose quotidienne d’oméga-3 recommandée est de 1 g et cette dose peut être augmentée à 3 ou 4g lors de périodes d’entraînement intense ; en consommer au moment de la récupération est tout particulièrement approprié. Du côté des fibres, un apport de 25 g par jour est suggéré.

Ces trois graines peuvent être incorporées aux yogourts, aux céréales du matin ou aux céréales chaudes, ou encore dans un lait frappé pris en récupération après une rude sortie de vélo, apportant un plus nutritif de grande qualité à l’alimentation de tous les jours. La graine de lin aura toujours sa place en raison de son apport en oméga-3, la graine de chia se mélange très simplement aux yogourts sans en altérer le goût, et la graine de chanvre, de par sa saveur de noisette, s’ajoute très bien aux céréales chaudes ainsi qu’aux soupes d’automne.

 Graine de lin moulueGraine de chiaGraine de chanvre
Protéines2 g2,5 g3,5 g
Gras4,5 g4,0 g4,6 g
Fibres3,0 g5,0 g0,3 g
Oméga-32300 mg2400 mg1000 mg
Prix par c. à table0,05$0,22$0,26$


⧫ AUTRE COMPARATIF :

Les avantages des graines de chia par rapport aux graines de lin :

  • Elles sont plus faciles à digérer
  • Elles sont plus nutritives et n’ont pas besoin d’être broyées
  • Elles ne présentent pas de facteurs anti-nutritionnels
  • Elles ont un goût beaucoup plus agréable
  • Elles se conservent longtemps contrairement, aux graines de lin qui sont très difficiles à conserver

Comparatif entre la graine de lin et la graine de chia :

comparatif chia lin

mercredi 29 juillet 2015

BEN & JERRY'S

 
Pourquoi je préfère ces glaces ?
 
Tout d'abord parce qu'elles sont délicieuses mais surtout...il faut savoir que la marque commercialise une gamme de glaces élaborées à partir d'ingrédients issus du commerce équitable, produits par des producteurs locaux.
 
Cette gamme de glaces, labellisée Max Havelaar, fut lancée en 2006. Son positionnement est légèrement différent des autres glaces Ben & Jerry's car elle cible plus particulièrement des consommateurs modernes, ayant des valeurs et des engagements que partage la marque.
 
Voici une petite vidéo intéressante :
 
 
Ben & Jerry's et le commerce �quitable